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Andorre efface son image de paradis fiscal

L’Andorre sort de son statut de paradis fiscal en adoptant plus de transparence et en adhérant aux recommandations de l’OCDE.

La Principauté enfin délivrée de cette caractéristique embarrassante

L’Andorre, a donc souhaité se défaire de son image de grand supermarché et de « paradis fiscal ».
Elle est devenue le 48ème pays le 16 juin 2014, signataire de la convention de l’OCDE qui l’engage à mettre fin au secret bancaire à des fins fiscales.

Andorre n’est plus un paradis fiscal depuis 2009

La principauté a signé 24 conventions d’échange de renseignements en matière fiscale dont une avec la France le 22 septembre 2009.
Andorre a également signé la Convention multilatérale de l’OCDE relative à l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale le 5 novembre 2013 qui devrait mener à un échange automatique d’informations avec plus de 60 pays.

Les dernières évolutions

Andorre a introduit une fiscalité directe pour les entreprises comme pour les particuliers.
La Principauté, qui collectait à l’origine des impôts indirects, droits de douane principalement, a dans un premier temps :

  • mis en place un impôt sur les sociétés dont le taux est de 10% (Impost sobre les societats),
  • fixé un impôt sur le revenu des personnes physiques au même taux,
  • instauré une taxe sur la valeur ajoutée au taux ordinaire de 4,5% avec un taux réduit de 1% (Impostos generals Indrectes).